
Francois Le Saux Sensei
5e dan aikido
Après avoir pratiqué différents sports de combats et/ou arts martiaux (Judo, Boxe Américaine, MMA), il débute l’aïkido en 2007 à l’âge de 19 ans à l’Académie Parisienne d’Aikido du 20ème arrondissement (APA XX). Il suit depuis l’enseignement de Stanislas de Nussac sensei, alors professeur dans ce dojo.
En aout 2025, à l’issue du stage d’été, il obtient le 5ème dan de la part de Cognard Hanshi, dirigeant de la Kobayashi Ryu, après 18 années de pratique et 13 ans de participation à l’EFE (École de Formation des Enseignants) de 3A.
De 2014 à 2017, il ouvre un dojo en Corse dans lequel il enseigne pendant 3 ans, et organise toujours régulièrement des stages de pratique sur l’ile.
En 2019 et 2020, il approfondit sa pratique des armes en s’entrainant au Portail Rouge, dojo stéphanois où enseigne Cognard Hanshi.
Il pratique également l’aikishintaiso sous la direction d’Anne Cognard sensei et a obtenu le 1er dan dans cette discipline.
Il devient membre du Comité Directeur de 3A (Académie Autonome d’Aikido) en 2022 et membre de la Dai Nippon Aikido Kobayashi Hirokazu Aikido Shinko Kiko (DNKHA) en 2025 lors de sa création, soutenant ainsi le développement de l’aikido de Kobayashi Sensei au Japon. Suite au passage de son 5ème dan, il entre également au ShihanKai de Kobayashi Ryu Aikido.
Il devient le professeur de l’APA XX à la rentrée 2022 et à la Sakura Aiki Académie des Lilas à la rentrée 2023, où il enseigne toujours.

Léonard Dubois Sensei
3e dan aikido
Léonard Dubois débute la pratique de l’Aikido en 2014 avec Marchand Renshi et Zellner Sensei. Arrivé à Paris en 2016, il suit l’enseignement de de Nussac Renshi et s’initie en parallèle à la Capoeira et à l’Aikihsintaiso par des cours hebdomadaires et l’Institut Aikishintaiso (IAT). Il suit l’Atelier Personnalisé d’Aikishintaiso depuis 2018 avec Cognard Sensei et de Nussac Renshi.
Il enseigne au dojo du 20eme le vendredi.

Céline Jourdain Sensei
1er dan aikishintaiso
Céline Jourdain débute adolescente la pratique des arts martiaux par le judo puis le Tai Shi Chuan.
En 2019, elle découvre l’école Kobayashi lors d’un stage tango/aikido organisé par son enseignant de tango et De Nussac Sensei. Depuis ce jour, elle a trouvé la voie et vit l’art martial comme une pratique corporelle, énergétique, spirituelle et relationnelle. Niveau Shodan, Céline pratique et enseigne l’aikishintaiso sous la direction de Cognard Anne Shihan.
Elle enseigne l’aikishintaiso aux Lilas le jeudi.
Transmission et enseignants

Musicien de formation (diplôme d’État de jazz obtenu en 2019), Stanislas de Nussac débute l’aikido avec Charles Abelé (fondateur de la FAAGE) en 1996. Il rejoint l’Académie Autonome d’Aïkido après sa mort en 2006 pour travailler sous la direction de Cognard hanshi et de Matoian shihan.
Enseignant depuis 2004 et dans le club de l’APA XXème (AIFA) depuis 2006, il obtient le grade de 5ème dan en 2014 ainsi qu’une certification de niveau 2 pour l’enseignement de l’aikishintaiso.
Pour approfondir ses connaissances en énergétique, il a pratiqué parallèlement le tai chi chuan avec Jean-Michel Chomet pendant 5 ans et étudié le shiatsu (dont il est praticien certifié à la FFST – Fédération Française de shiatsu Traditionnel).
En 2016, au cours du WBS organisé au Butokuden de Kyoto, il reçoit le titre de renshi. Il est nommé 6eme dan en juillet 2022.

Charles Abelé (1954 – 2006) est le fondateur de l’APA XXème. Il fut le directeur technique de 3AKH pendant 12 ans avant de partir fonder sa propre école (l’AAGE puis F-AAGE), en renommant sa pratique Aikiryu afin de mieux préciser sa démarche basée sur l’Amour comme énergie de transformation. De Nussac Sensei, débuta l’aikido avec lui et fut son élève pendant neuf ans, jusqu’à sa mort. Aujourd’hui, de Nussac Sensei poursuit sa route avec Maître Cognard,
Que Charles Abelé soit ici remercié et sa mémoire honorée.
Arigataï

André Cognard est né en 1954 dans la Loire. Il débute le judo, le karaté et l’aikido à l’âge de 12 ans. En 1975, il obtient son diplôme d’État de professeur de Judo, d’Aïkido, de Karaté et de disciplines associées, option Aïkido. Il pratique également le Kendo.
En 1973, à l’âge de 19 ans, il rencontre Hirokazu Kobayashi, également élève direct de Maître Ueshiba. Le jour même, il dédié sa vie à l’aïkido. André Cognard suit alors l’enseignement de Hirokazu Kobayashi jusqu’à la mort de celui-ci, en 1998. S’imprégnant de la culture japonaise : il en apprend, au cours de ses voyages, la langue, les usages. Dix années de pratique auprès de Hirokazu Kobayashi lui permettent de devenir son élève, dix autres font de lui son disciple et encore cinq, son successeur.
En 1982, André Cognard crée l’Académie Autonome d’Aikido. En 1997, il crée, sur la proposition de Kobayashi Sensei, un groupe international nommé: Kokusai Aikido Kenshukai Kobayashi Hirokazu Ha, soit en français, Académie Internationale de Recherche sur l’Aikido Groupe Kobayashi Hirokazu.
En août 1998, à la mort de Kobayashi Sensei, André Cognard reçoit de celui-ci la charge de diriger l’Académie Internationale. Il en est donc aujourd’hui le soke.
André Cognard est membre de la Dai Nippon Buto Kukai (DNBK), prestigieuse organisation gouvernementale japonaise des arts martiaux. Il a reçu de celle-ci le titre de Hanshi So Shihan.

Hirokazu Kobayashi (小林 裕和) est un aikidoka japonais, né le 14 février 1929 et décédé le 28 août 1998 au Japon. Disciple direct de Morihei Ueshiba, fondateur de la discipline, il vint en Europe pour la première fois en 1964 et rendit visite aux maîtres japonais qui y enseignaient au nom de l’aikikai de Tokyo. Il ne revint ensuite qu’en 1971, et à partir de cette année là, chaque année jusqu’à sa mort. Le 8e dan lui fut décerné en 1970.
Adolescent, il pratique le kendo, le judo et le karaté. En 1946, son instructeur de karaté lui fournit une lettre de recommandation pour aller étudier l’aïkido auprès de son fondateur, Morihei Ueshiba. Durant sa période d’étude à Tokyo, il fut un des élèves proches de Morihei Ueshiba, l’accompagnant à la fois dans son enseignement et dans la vie quotidienne. Hirokazu Kobayashi, convaincu de l’idéal de l’aikido, favorisa l’installation de tous les styles de cet art dans sa région.
À partir de 1954, Kobayashi s’installe à Ōsaka, se partageant entre l’enseignement à différents groupes de la police d’Osaka. Peu à peu, il suscite la création de sections d’aikido dans les universités du Kansai. Il accompagne son maître lors de ses déplacements. À cette époque, Morihei Ueshiba venait pratiquement chaque mois à Ōsaka pour enseigner. Il n’a enseigné hors du Japon qu’une fois, à Hawai sur l’invitation de Ichizaka sensei sans être accompagné par Kobayashi sensei, dont le père venait de décéder.
Contrairement à son maître, Kobayashi Hirokazu voyagea beaucoup à l’étranger pour diffuser l’aikido, notamment en Europe. Outre la France, il enseigna régulièrement en Allemagne et en Italie et assez souvent en Belgique, Hollande, Portugal, Maroc. Il poursuivit ces visites régulières en Europe jusqu’en 1997, formant un ensemble d’enseignants européens qui se réclament aujourd’hui de son influence.
Au Japon, Hirokazu Kobayashi maintient des relations cordiales avec Kenji Tomiki, malgré les frictions créées au sein de l’aïkido au sujet de Tomiki et de sa volonté d’introduire une forme de compétition dans la discipline. Il invita ainsi Tomiki à plusieurs reprises à Ōsaka, et pratiqua longtemps avec un des élèves de Tomiki, Tetsuro Nariyama. Parallèlement, s’il autorisa la création en Europe d’organisation se réclamant de son nom ou de son enseignement, comme l’Académie Autonome d’Aikido, il demeura jusqu’à sa mort un membre de l’Aikikai.

Morihei Ueshiba est né le 14 décembre 1883 et mort le 26 avril 1969. Il est le fondateur de l’Aïkido. En adaptant les techniques de combat ancestrales japonaises, il a contribué, avec Jigorō Kanō et Gichin Funakoshi, à la conservation de ce savoir menacé d’oubli par la modernisation de la société japonaise.
Après avoir contribué à la militarisation des esprits dans les années 1930 en développant l’aikibudo dans les écoles militaires et divers lieux de pouvoir sa quête personnelle ainsi que le traumatisme lié à la défaite japonaise de 1945 l’amèneront à modifier son approche martiale en « voie de l’harmonie ». Il rejète toute idée de compétition, suivant en cela les paroles de l’empereur Hirohito lors de son allocution en 1945 : « Nous avons résolu d’ouvrir la voie à une ère de paix grandiose pour toutes les générations à venir « . Ainsi, l’Aïkido fut le premier art martial à être de nouveau autorisé par les Autorités américaines d’occupation dès 1948.